jeudi 30 septembre 2010

# 1 * Ou comment recréer un journal (presque) intime virtuel.

Il n'est pas évident de recommencer à écrire lorsque l'habitude s'est perdue. On tente pas à pas de trouver de nouveaux les mots qu'auparavant on posait sans problème sur nos émotions. J'ai changé, je le sens bien. De nature pourtant relativement sociable, je n'ai plus envie de faire des efforts pour aller vers de nouvelles personnes, les gens autour de moi me laissent totalement indifférente et ce désintérêt suscite un très grand questionnement en moi. À vrai dire, ce que je viens de dire n'est pas tout à fait juste. Je continue à parler de manière très naturelle aux gens, c'est valable pour tout le monde exception faite de la majorité des étudiants de ma Fac. Et pour tout vous dire, c'est plutôt étrange d'avoir plus d'amis dans une école de commerce dont on ne connaissait pas le nom quelques mois auparavant que dans la Fac où l'on a toujours voulu être. « Tu t'attaches trop, trop vite, ou pas comme il le faut, tout simplement. » Ce n'est plus le cas. Je pourrais tout à fait vous dire, comme on l'entend souvent, que tout cela est lié à des déceptions passées. Ce doit être par périodes. Parfois à parler à tout le monde, parfois à ignorer mon environnement. Parfois, aussi, il n'y a que certaines personnes qui comptent. Ces personnes qui me connaissent bien. Ces personnes que j'ai peur de perdre, que ce soit à cause de nos études, de nos choix de vie ou tout simplement parce que l'on grandit. J'ai l'impression de vous en avoir déjà bien trop dit sur moi.

Retenez ça : L'avez-vous dit ? « Je t'aime, je ne peux pas vivre sans toi. Tu as changé ma vie. » L'avez-vous dit ? Faites des plans. Fixez-vous un but. Travaillez à les réaliser mais de temps en temps, regardez autour de vous. Cela pourrait se terminer demain. Grey's Anatomy ; Saison 5, Épisode 24.